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Suivez les actualités de notre festival et de l'association théâtre en liberté toute l'année.
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L'aventure de cette nouvelle création a démarré ! Rejoignez vite notre civilisation avant qu'il ne soit trop tard ! Devenez un playmobil !
Créé en 2011, ±4 Fables continue à être représenté dans l'Hérault, avec le soutien du conseil général. De passage dasn 9 médiathèques du département, Daniel Monino a su convaincre le public que les Fables de La Fontiane contiennent plus que ce que l'on croit. C'est avec joie que cette tournée 2016/2017 s'achève, une nouvelle tournée est déjà en cours. L'artiste présentera le spectacle à Magalas en février 2018.
Bonjour à tous,
Je commencerai en vous remerciant tous pour l'énergie que vous avez apportée au Festival Théâtre en Liberté. Vous le savez, c'est un peu mon bébé, mais c'est aussi un bébé collectif d'une certaine manière. J'ai trouvé que cette 6e édition était très réussie sur ce plan. Vous êtes une belle équipe. Nous avons été sérieux et professionnels, rien à dire de plus. Les spectacles étaient très bien, les spectateurs heureux et les partenaires...relativement absents. Ce n'est pas tout à fait vrai. Certains partenaires sont venus, mais bon... Pas vraiment de soutien du village (j'entends la municipalité). Nous avons aussi eu deux accidents, comme le mot l'indique ce sont des accidents, ça arrive. Ça coûte cher, mais tant que ça ne fait que coûter des sous ça va. Vous trouverez plus d'infos "officielles" sur le TEL #6 dans les docs joints (rapport d'activité et budget) que je vous invite à lire.
Après le festival et son euphorie j'ai pris le temps de débriefer pour y voir plus clair et comprendre où j'en étais de ce projet. Cela m'a pris beaucoup de temps, comme chaque année, et comme chaque année en septembre je dois refaire toutes les demandes de subventions alors que je suis en train de clôturer l'édition qui vient de se produire. Je ne dis pas ça pour me plaindre. Tout ça, je l'ai bien voulu. C'est moi qui ais démarré tout ça. Sauf que, nous attendions les sous de la CCI (mécénat) et aussi ceux de l'aide à la diffusion (Agglo/Métropole). J'attends encore aujourd'hui de recevoir l'argent, bien que tout soit confirmé. J'ai attendu très longtemps que l'administration française nous donne une réponse sur le mécénat : ils ont dit oui (c'était mi-novembre). 4000e devraient arriver, mais j'attends encore. Puis les 1200 euros de l'Agglo aussi, j'attends encore. Il ne reste que 650 euros sur le compte du TEL à l'heure actuelle, sachant que tous les mois je dépose 250 euros issus du travail que je fais avec mon atelier amateur à Montferrier. Les finances sont bonnes, mais nous attendons encore l'argent réel. Mais tout ça, ce n'est pas une histoire d'argent, non.
J'y ai longtemps cru. Je pensais que c'était le manque d'argent qui me disait que je devrais peut-être arrêter. Puis l'argent (sa promesse en tout cas) est arrivée, et pourtant. Je suis resté aussi triste et accablé qu'avant. Cela n'a pas changé mon point de vue. Pour vous parler franchement, je suis épuisé. Ce festival m'a tué, je me suis battu pendant tout ce temps pour une cause "noble" mais qui jamais ne me permettrait de vivre. J'ai 27 ans, mes parents me donnent des sous tous les mois pour que je vive, je suis un assisté, j'ai aussi le RSA, la CMU, etc. Je touche des cachets très rarement... Je n'en peux plus de tout ça. Ce n'est pas juste. Tout ce que je veux c'est vivre ma vie, être autonome et faire du théâtre. J'aimerais être directeur, mais je n'ai qu'une seule vie, et je ne veux pas la sacrifier pour un projet comme le TEL qui mettra encore de nombreuses années avant d'être PRO ! Je sais que des efforts ont été faits cette année vers la professionnalisation, mais ce n'est pas assez. Je connais le budget... Si on devait faire tout ça professionnellement alors le festival coûterait environ 100 000 euros, voire plus, beaucoup plus... Et oui les salaires ne se font pas en claquant des doigts.
Tout ça pour vous dire que ce n'est pas simple de vous écrire. J'ai pris le temps de mûrir ma réflexion, et comprendre mes erreurs et surtouts, surtout, d'envisager un autre avenir. Un avenir que j'ai envie de défendre, pour lequel je souhaite me battre à nouveau. J'ai compris que je ne pourrai pas tuer le directeur en moi, mais ce que je ne veux plus c'est qu'il prenne toute la place. J'ai l'impression de perdre mon côté créatif à force de m'être perdu dans tout ce merdier politique qu'est un festival. Un jour, un ami très cher m'a dit que l'on ne pouvait pas tout faire : jouer, mettre en scène, diriger, etc. Je ne sais pas s'il a raison, mais j'ai bien peur qu'il n'y ait pas tort non plus. Je me suis posé cette question encore et encore, je me la pose encore aujourd'hui. J'aimerai être directeur, mais je ne veux plus faire de politique, j'aimerai jouer, mais je suis en train de quitter Paris et je ne jouerai pas dans un spectacle que je n'aime pas (ni dans une pub, ou autre), mais ce que je préfère par-dessus tout c'est mettre en scène/diriger, je le fais quand j'anime des ateliers et je me sens bien, je suis payé pour ça. Je n'ai plus envie de travailler pour ne pas être payé. Un autre ami très cher m'a dit : tout travail mérite salaire. C'est vrai... Alors je devrais déjà être riche :)... lol.
Le festival c'est un an de travail pour 3 à 15 jours d'effervescence. Et même si cette année certains ont eu des cachets, ce n'est rien par rapport à tout le temps investi. Je ne peux plus m'investir dans un projet qui prend mon temps, mon argent et mon énergie pour 3 à 15 jours par an, pour une rémunération d'environ 110 euros au total. Je ne compte pas l'argent que j'avance ou que je donne. Cette situation est positive d'un côté: hé oui on commence à être payé. Mais c'est un piège. Je ne tomberai pas encore dedans. J'ai 27 ans et je flippe grave de me retrouver au même point dans 5 ans, de vivoter à peine et de tenir à bout de bras ce projet et d'autres. Non. Je vais commencer à être un peu égoïste pour faire mieux, faire bien, faire professionnel.
Voilà un peu pourquoi j'ai décidé de ne pas reconduire le TEL en 2017. Je ne sais pas quand sera le prochain, et s'il y en aura un. J'en suis désolé, mais comme je viens de vous l'expliquer tout ça touche à beaucoup de choses.
Je vous remercie tous,
Daniel Monino
Avant l’ouverture de demain, et depuis mardi soir, les générales de chacun des spectacles, petites formes et performances se sont succédé. Elles se sont déroulées (presque) toutes aux heures des vraies prestations, afin de pouvoir vérifier réglages lumière et son en conditions réelles. Un petit aperçu, sans trop révéler, grâce à quelques photos de Laure Prioul, qui tiendra également avec Océane le bar mis à votre disposition pendant le festival.
Aujourd’hui, journée off pour toutes les équipes, qui ont enchaîné 2 semaines de résidence bien intenses.
N’oubliez pas, les portes ouvrent demain à 18h, et les festivités commencent avec la petite forme Je suis une créature de Twitter dès 18h30. Réservez vos billets en ligne, comme ça c’est fait !
Le spectacle de Marie-Sophie, c’est avant tout un théâtre du ressenti. Les textes et vidéos qui s’y succèdent prennent alors une autre dimension dans la fraîcheur intimiste de la cave en pierres du domaine.
432Hz, c’est notamment la fréquence de la Terre, de certains états de l’eau, mais aussi de la vibration du cerveau dans ses états créatifs. Cela tombe bien puisque le défi de cette adaptation pour Montferrier était double. Il fallait y transposer ce spectacle monté pour la grande boite blanche de 250 m2 du théâtre La Vignette, obligeant l’équipe à diminuer l’espace de jeu et à revoir la conception lumière avec Gauthier pour se fondre dans les pierres jaunes et grises de la cave. Défi sonore aussi, puisqu’ici, le roulement du son sous les voûtes et l’espace réduit ont conduit Eglantine, la comédienne, et Victor le pianiste qui improvise en symbiose avec elle à chaque représentation, à retravailler projection de la voix et son du piano, prêté pour l’occasion. Avec l’aide précieuse d’Eden et de Théo, les Responsables son, les vibrations en 432Hz et les créations vidéos qui s’y entremêlent prennent peu à peu leurs marques.
Les mots de Marie-Sophie - qui elle-même figure sur le plateau en régie apparente - à son équipe, avant le noir salle de chaque représentation : « Je vous aime ! N’oublions pas de rester connectés, et amusez-vous. »
432Hz fait partie des deux spectacles, avec Fragment(s), à être joué en après-midi, à 16h30. Car à TEL, il y en a pour tous les goûts et tous les horaires!
Réservez en ligne dès aujourd’hui l’un des rendez-vous des samedi 6 et dimanche 7 août.
L'aventure de cette nouvelle création a démarré ! Rejoignez vite notre civilisation avant qu'il ne soit trop tard ! Devenez un playmobil !
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Avant l’ouverture de demain, et depuis mardi soir, les générales de chacun des spectacles, petites formes et performances se sont succédé.
Contacter le festival par courrier postal
Association Festival Théâtre en Liberté
4 Impasse du Château
34980 Montferrier-sur-Lez
Association loi 1901, déclarée le 24 mars 2013
N°W343015426
SIRET 793 234 816 00015
APE 9001 Z
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Contacter le festival par e-mail:
festival.tel@gmail.com
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Adrien Regard a suivi une formation de terrain dans divers secteurs artistiques. Compositeur et auteur, il a créé le projet «QU4TRE» en 2012 qui regroupe musiciens, réalisateurs, metteurs en scène, chorégraphes, acteurs, graphistes, techniciens son et image. Ils réalisent un albumhistoire qui sortira à l’automne 2014.
Photographe officiel du Festival Théâtre en Liberté depuis 2012. Il est acteur au sein de l’Ensemble Esprits Libres et y occupe également la place d’intervenant image/graphisme/son. Pour la deuxième édition du festival il présente une exposition photo sur le thème du Prix de la Révolte inspiré de la pièce de Dimitri Dimitriadis. En 2013 il compose la musique du spectacle N’ayez pas peur du loup créé et mis en scène par Daniel Monino. Cette année il présentera son travail dans le prochain numéro de la revue Le bruit du monde, dans laquelle il occupe la place de rédacteur photo et illustration. Il propose également une fresque pour la pièce de Daniel Monino : Antidote. Par ailleurs, il co-écrit, avec Jean-Charles Guichardot, la musique du spectacle Antigone de Sophocle mis en scène par Jeanne Didier.
Pour la quatrième édition du Festival Théâtre en Liberté il jouera en avant première les morceaux de son album Lettres Aimées à l’occasion de quatre concerts accompagné d’Automne Lajeat (violoncelle), Eden Douwes (basse), Jeanne Didier (flûte-traversière) et de Jean-Charles Guichardot (batterie).
Son site internet
http://www.wix.com/aregard/photography
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